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La célèbre présentatrice anglaise, Jacquie Beltrao, nous parle du cancer du sein

La présentatrice TV Jacquie Beltrao, une figure emblématique pour les femmes ayant eu un cancer du sein

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Déterminée à parler ouvertement de son diagnostic du cancer du sein, Jacquie Beltrao est récemment devenue l’égérie de la collaboration entre Amoena, l’association caritative Future Dreams qui finance un programme de sensibilisation au cancer du sein, de recherche et de soutien aux malades, et la grande créatrice de maillots de bain, Melissa OdabashElle nous explique comment son réseau de soutien non officiel l’a aidée à surmonter cette épreuve difficile. 

 

 

Jacquie a été diagnostiquée en décembre 2013. S’est-elle tournée vers d’autres femmes pour obtenir conseils et soutien ? 

 « J’ai parlé à deux femmes », raconte-t-elle. « L’une avant mon opération et l’autre avant la chimiothérapie. J’ai également discuté avec mon amie Joanna qui est infirmière spécialisée en oncologie mammaire. Je voulais en savoir plus et notamment à quoi m’attendre après la mastectomie et la reconstruction. »

 

Aucun regret et un réseau de soutien pour les femmes atteintes du cancer du sein

 


Jacquie Beltrao parle de son réseau de soutien aux femmes atteintes du cancer du sein et de la collection de maillots de bain post-mastectomie de Melissa Odabash.Jacquie a fait le choix de la mastectomie totale, le regrette-t-elle ? 

 « Je ne regrette pas d’avoir opté pour une mastectomie plutôt que pour une lumpectomie », déclare-t-elle. « Là encore, j’ai parlé à Joanna qui m’a dit qu’avec une petite poitrine, le résultat d’une radiothérapie pouvait ne pas être très concluant. J’ai donc saisi l’occasion de repartir de zéro, plutôt que de composer avec ce qui resterait de la chirurgie conservatrice du sein. »

Bien qu’elle ait choisi de ne pas rechercher de groupe de soutien officiel, Jacquie a exploité son propre réseau de soutien à sa manière.

« Joanna sait tout ce qu’il y a à savoir et est très pragmatique quant à l’ensemble du processus, puisqu’elle en est témoin en permanence. Cela m’a permis de faire la part des choses », explique Jacquie. « J’ai fait en sorte que le cancer du sein n’altère pas mes relations ; je voulais simplement aller de l’avant et prendre les choses comme elles venaient, bien qu’en réalité, après ma troisième séance de chimio, il était parfois difficile de rester désinvolte ! »

Jacquie a tissé une nouvelle amitié importante au cours de cette expérience. 

 « Ce qui m’a énormément aidé, c’est cette rencontre avec une femme à qui mon chirurgien, M. Sharma, m’avait demandé de parler. Elle s’appelle Julia et avait commencé son traitement environ six semaines après moi. Elle avait besoin d’une mastectomie, mais n’en voulait pas. Le soir de ma première séance de chimio, elle est venue chez moi. Elle était inquiète. Je ne me sentais pas bien, mais je lui ai expliqué l’opération et elle est partie plus rassurée. Nous nous sommes très bien entendues et sommes devenues amies au cours du processus.

« Le mari de Julia et le mien se sont rencontrés et ont pris une bière ensemble. Et cela a fait du bien de ressentir cette solidarité avec un autre couple qui était en train de vivre la même chose. Nous sommes très proches maintenant. Mes enfants gardent les leurs et nous partons tous en vacances ensemble. »

 

L’égérie de la collection de maillots de bain post-mastectomie de Melissa Odabash

 

Jacquie Beltrao porte une tenue de bain sans bretelles lors de la séance photo 2017 réalisée pour la collection de maillots de bain postopératoires de Melissa Odabash.Jacquie admet que, grâce à sa carrière très en vue, elle est devenue un point de référence pour les femmes à qui, comme elle, on a diagnostiqué un cancer du sein.

 « Des femmes veulent me parler de leur diagnostic et je suis heureuse de pouvoir partager cela avec elles en privilégiant la franchise. Je pense que plus on parlera du cancer du sein, moins cela paraîtra effrayant », explique-t-elle. « Si je peux aider quiconque à traverser cette épreuve en ayant moi-même vécu cela et en pouvant partager cette expérience du fait de ma présence à la télévision tous les jours, alors cela me semble fantastique et je suis très heureuse d’être l’image de la campagne », ajoute-t-elle avec enthousiasme.

Qu’est-ce qui a poussé Jacquie à accepter d’être l’égérie de la collection Odabash pour Amoena en collaboration avec Future Dreams ?  

« Lorsque Future Dreams m’a fait cette proposition, j’ai immédiatement pensé "c’est ridicule", mais ma réponse a été "OK, j’adorerais !" Avoir un cancer et subir l’épuisant traitement qui l’accompagne changent vraiment votre vision de la vie. Je suis beaucoup plus ouverte aux nouvelles expériences et plus disposée à faire de nouvelles rencontres aujourd’hui. Et en plus, je n’avais encore jamais fait de véritables photos de mode et je me disais que ça serait amusant. »

Lorsqu’on l’interroge sur ce qu’elle a pu ressentir une fois l’opération achevée, Jacquie est agréablement positive : 

« Pour être honnête, lorsque je me suis regardée pour la première fois dans le miroir après l’opération, j’étais aux anges. Je n’avais jamais vraiment eu beaucoup de poitrine et maintenant j’en avais. Et elle était presque aussi parfaite qu’elle pouvait l’être en de telles circonstances. »

Elle a également quelques conseils pour retrouver confiance en soi et en son corps, et pour chasser la déprime : 

« Si je me sens déprimée, je vais courir ou je fais du yoga. Il n’y a rien de tel pour me redonner de l’énergie que de sentir mes muscles endoloris. D’après moi, faire de l’exercice est le meilleur moyen de retrouver confiance en son corps », déclare cette ancienne gymnaste qui a participé aux Jeux olympiques. 

« Ça, une bonne salade et un bon soutien-gorge postopératoire ! Après ma mastectomie, j’aurais aimé savoir qu’il existait des boutiques comme Amoena où j’aurais pu trouver de beaux soutiens-gorges adaptés. J’ai bien trouvé une boutique, mais il n’y avait pas beaucoup de choix, donc si quelqu’un était venu chez moi avec un sac rempli de modèles sympas, ça m’aurait fait gagner énormément de temps ! Une armoire pleine de soutiens-gorges Amoena, voilà ce qui m’aurait donné la pêche ! »